 Double-Edged Abstraction Andrew Chesler, Marsha Cottrell, Angie Drakopoulos, Rico Gatson, Michael Rodriguez, Lisa Roy Sachs, Vargas-Suarez Universal, Gordon Terry, Dan Zeller Click for English text L'exposition "Double-Edged Abstraction" veut célébrer les six ans d'existence de g-module, une période consacrée à donner une vision singulière des courants qui traversent la scène artistique américaine d'aujourd'hui. En rassemblant des oeuvres autour de l'idée d'une "abstraction à double tranchant", le critère suivi pendant cette étape apparaît de manière explicite: présenter une sélection d'artistes qui essayent de raconter autrement l'histoire de la peinture abstraite. Le double tranchant de toutes ces oeuvres, c'est l'articulation d'introspection formelle et de narrativité. Des oeuvres comme celles de Michael Rodriguez et d'Andrew Chesler revendiquent de façon exemplaire un tel travail de re-contextualisation, soit en créant des cadres alternatifs pour le vocabulaire de l'expressionnisme abstrait (Rodriguez), soit en redessinant l'abstraction formaliste sous un angle presque caricatural (Chesler). Les photographies de Lisa Roy Sachs apparaissent de manière emblématique au sein de cet ensemble pictural. "Untitled (Star)" est une oeuvre qui reprend la tradition de la nature morte tout en soulignant le caractère iconique de la représentation. A quoi nous renvoie ce symbole à travers lequel on perçoit le monde intérieur? Les oeuvres de Lisa Roy Sachs se concentrent sur des intérieurs hyperconstruits et hermétiques, où la puissance du design se mêle à l'agressivité du kitsch. C'est aussi le cas pour les vidéos de Rico Gatson, que g-module présente pour la première fois en France, où des images tirées de certains films sont repliées sur elles-mêmes et réorganisées en suivant le modèle du caléidoscope. Les espaces abstraits qui en résultent sont au-delà du seuil de l'expérience visuelle psychédélique. Les différentes voies narratives empruntées relèvent parfois de la science-fiction, elles reproduisent l'imaginaire scientifique et l'iconographie technologique pour les détourner tout en montrant leur spécificité, leur autonomie. Gordon Terry étale ses motifs sur une surface neutre comme un scientifique qui mettrait à plat ses objets d'étude, agissant sur le médium avec la délicatesse d'un taxidermiste. Ce qu'il pose devant nous est autant un exercice d'alchimie qu'une forme d'anatomie picturale. Dans le cas d'artistes comme Vargas-Suarez Universal, Daniel Zeller ou Marsha Cottrell, l'expérience visuelle proche du délire devient le principe constructif du paysage. Pourtant, dans chaque cas l'opération est réalisée sous de principes différents: en s'inspirant de recherches astronomiques chez Vargas-Suarez Universal, en mélangeant cartographie et biologie chez Zeller, ou bien en explorant la profondeur de l'espace blanc d'un texte informatique chez Marsha Cottrell. Angie Drakopoulos, à son tour, s'interroge sur la possibilité d'accéder à une expérience spatiale et mystique de l'infini par le biais de la peinture, tout en donnant accès au langage chiffré qu'elle retrouve lors de ses voyages au cœur d'Internet. Exposition: 12.5. - 7.7.2007 Horaires d'ouverture: 14h00 - 20h00, du mercredi au samedi. g-module 15, rue Debelleyme F-75003 Paris Téléphone +33 1 42 71 14 75 Fax +33 1 42 71 14 67 Email info@g-module.com www.g-module.com Double-Edged Abstraction Andrew Chesler, Marsha Cottrell, Angie Drakopoulos, Rico Gatson, Michael Rodriguez, Lisa Roy Sachs, Vargas-Suarez Universal, Gordon Terry, Dan Zeller The exhibition "Double-Edged Abstraction" celebrates g-module's six years of establishment since opening in January 2001. This period was devoted to a singular vision of movements emerging from the American contemporary art scene. Assembling works related to the idea of a "double-edged abstraction", the conditions followed during this phase of the gallery's existence appears explicitly: the endeavour to present a selection of artists willing to narrate the history of abstract painting alternatively. The "double edge" in the exhibition is a gathering of nearly a dozen drawings, paintings, photographs and videos combining formal introspection and narrative. Michael Rodriguez and Andrew Chesler emblematically propose different kinds of re-contextualization: Rodriguez erects an alternative framework for abstract expressionism, whereas Chesler refigures abstract formalism from a mellowed, caricaturial perspective. Lisa Roy Sachs' photographs prove relevant amidst this painterly ensemble. "Untitled (Star)" takes into account the tradition of still life, by highlighting the iconic nature of representation. What's this symbol through which we perceive the inner world referring to? Lisa Roy Sachs' works concentrate on hyperconstructed, hence hermetic interiors, wherein the power of design meets the aggression of kitsch. It is likewise in the case of Rico Gatson's video works, which g-module will present for the first time in France, where images taken from films fold into themselves and are reorganised into a kaleidoscopic pattern. The abstract spaces figured in these works fall outside the threshold of psychedelic visual experience. The different narrative paths often utilized come from science-fiction; they subvert scientific imagery and technological iconography, showing, all at once, their specificity. Gordon Terry displays his motifs on a neutral surface as would a scientist with his objects of study. Manipulating the medium with the delicacy of a taxidermist, he simultaneously invokes the practice of alchemy and a form of pictorial anatomy. In the case of artists like Vargas-Suarez Universal, Daniel Zeller or Marsha Cottrell, this visual experience at the limits of delirium becomes the constructive principle of landscapes, even if the approach of each artist follows a different principle: inspired by astronomic research in the case of Vargas-Suarez Universal's work, mixing cartography and biology in Zeller's, or Cottrell's exploration into depths of blank space via the accumulation of debris in cyberspace. With similar intentions, Angie Drakopoulos questions the possibility of accessing both spatial and mystic experiences of infinity through painting, while accessing coded language through her journeys inside the internet environment. Exhibition: 12 May - 7 July 2007 Gallery hours: Wed-Sat 2 - 8 pm |
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